Nos Méthodologies d'Évaluation
Nous utilisons des méthodologies rigoureuses et éprouvées pour garantir une évaluation précise et fiable de votre bien immobilier. Chaque approche est choisie en fonction des spécificités de votre bien et des usages.
Elle peut se calculer de trois façons différentes:
- soit un coût de remplacement à l'identique : il s'agira dans ce cas de la valeur vénale du terrain, augmentée du coût de reconstruction des bâtiments et installations à l'identique, de frais accessoires de l'opération et de la TVA non récupérable. Ce mode de calcul est peu ou pas utilisé pour une approche en valeur vénale ou en poursuite d'usage. Il est plus souvent employé en matière de valeurs d'assurance pour des bâtiments anciens;
- soit un coût de remplacement à l'équivalent, c'est le même principe mais en considérant que si les biens étaient reconstruits aujourd'hui, ils le seraient dans des normes de surfaces, de matériaux et d'équipements différentes des bâtiments existants considérés;
- soit la valeur vénale de l'immeuble pris dans son ensemble augmentée des frais et droits d'acquisition, des éventuels travaux d'adaptation pour y exercer une activité précise. Cette approche est généralement employée lorsque l'on apprécie un immeuble courant dont l'équivalent peut être disponible sur le même marché.
En matière de valeur vénale, le coût de remplacement est généralement utilisé pour des biens immobiliers assez spécifiques ou exceptionnels, en particulier des unités de production lourdes et lorsque le recours aux méthodes par comparaison ou par le revenu se révèlent malaisées.
Celles-ci s'appliquent à des catégories de biens immobiliers spécifiques ou de type monovalent (cliniques, hôpitaux, hôtels, cinémas, théâtres...) lorsque leur affectation est maintenue. Elles sont également utilisées fréquemment en immobilier de loisirs et pour certaines surfaces commerciales.
Ces méthodes sont en fait des dérivés des méthodes par comparaison directe ou par le revenu. Elles se fondent sur une valeur locative correspondant à un pourcentage du chiffre d'affaires ou de la marge brute, réels ou potentiels, de l'activité exercée dans les locaux.
Dans cette approche, la notion de taux d'effort(rapport valeur locative de marché dans l'activité majorée des charges locatives / chiffres d'affaires ou marge brute) repose sur des moyennes ou des usages. L'évaluateur doit donc pouvoir analyser la capacité du locataire à supporter un loyer traduisant un certain taux d'effort, par-delà le taux d'effort constaté.
Par exemple : la méthode hôtelière avec laquelle on évalue un loyer acceptable selon un taux d'effort appliqué à la recette hébergement. Ce taux variera selon la classification de l'hôtel :
- 18 à 21 % pour les hôtels 1 à 2 étoiles banalement placés
- 15 à 18 % pour les hôtels 3 à 4 étoiles en centre-ville et périphérie
(Source : AJDI, octobre 2016)
